Description du projet
Les glacières de Mézilhac
Il n’en reste que quelques vestiges noyés dans la végétation, sur un terrain privé, en contrebas de Mézilhac sur la D578. Ils sont les derniers témoins d’un dur labeur. Par temps de grand froid, les gens de Mézilhac prélevaient avec des pioches des blocs de glace dans les étangs et sur les bords des rivières. Ils les transportaient à dos d’homme jusqu’à ces cuves de stockage. Cette glace était conservée jusqu’en été, puis découpée et chargée, toujours à dos d’homme, sur des charrettes qui roulaient la nuit en direction notamment des brasseries d’Aubenas. Les glacières ont cessé de fonctionner en 1912.
Le Monument des atomistes
Le 21 janvier 1971, un bimoteur Nord262 de l’Armée de l’Air s’écrase sur la commune. Il transportait 21 personnes du Centre de l’Energie atomique. Il n’y eut aucun survivant. Un monument a été érigé en leur mémoire, inauguré le 27 mai 1972, et confié aux mézilhacois. Il s’élève à l’entrée du village, entre la D122 et la D102, sur un petit tertre, au pied du suc du Pradou, et porte la liste des victimes.
Eglise du chef-lieu
Elle date de 1856 et a été placée sous le vocable de Saint-Bénigne. De style néo-roman, elle possède une architecture simple et typique du plateau ardéchois. Elle a un clocher à peigne avec deux cloches : la plus grande est fondue à Lyon en 1864 et s’appelle Marie-Rosalie, la plus petite, fondue en 1894, se nomme Marie-Henriette. A l’intérieur, on peut admirer l’abside avec ses verrières
Eglise à Sardiges
Deux paroisses sur la commune donc 2 églises : celle-ci date de 1845 et est dédiée à Saint-Hippolyte. Même type d’architecture que sa sœur du chef-lieu. Clocher peigne avec 2 cloches actionnées manuellement à l’aide de 2 cordes s’étirant jusqu’au porche. On peut observer une statue nichée au-dessus de l’entrée, protégée des intempéries sous un verre.
Le four à pain de Sardiges
Il est situé au hameau de Sardiges, quartier l’Adreyt. Il a été entièrement restauré par les habitants en 2008. Ces fours étaient très utilisés au siècle dernier par les villageois qui venaient à tour de rôle cuire le pain.